Vente en viager : ce qu'il faut savoir avant de se lancer

Les acteurs de l’immobilier ont la possibilité de s’appuyer sur plusieurs options pour l’achat ou la vente des biens immobiliers. Sur le territoire belge, une bonne partie des transactions immobilières se rapporte aux opérations de vente et d’achat en viager. La vente en viager, que faut-il en savoir ?

Vente en viager : ce qu'il faut savoir avant de se lancer

Qu’est-ce que le viager ?

Le viager consiste à procéder à la vente d’un logement à un tiers avec, en échange, le versement d’une rente viagère qui se fait de façon périodique (annuelle, trimestrielle ou mensuelle). Cette rente est susceptible d’être accompagnée d’un bouquet. Ce dernier est une somme d’argent qui se verse au moment où l’acte de vente est signé.

La vente en viager existe en deux types :

  • le viager occupé : il consiste, pour le vendeur, à céder son bien à l’acheteur tout en conservant son droit d’usage et d’habitation. Le vendeur peut ainsi continuer d’occuper le logement jusqu’à sa mort
  • Le viager libre : il consiste, pour le vendeur, à céder son bien à l’acheteur qui est en mesure de l’occuper dès que l’acte de vente est signé. L’acquéreur n’a donc pas à attendre la mort du vendeur

Faire recours à une Agence immobilière spécialisée en viager aura le don de simplifier l’opération d’achat ou de vente en viager.

Quels sont les avantages de la vente en viager ?

Les avantages de la vente en viager vont aussi bien à l’acheteur qu’au vendeur.

Pour l’acheteur

La personne qui fait un achat en viager s’offre la possibilité de faire un investissement dans l’immobilier, et ceci dans les conditions les plus optimales. Il bénéficie d’un cadre fiscal assez favorable.

Pour le vendeur

Le vendeur en viager profite d’une rente viagère et a la possibilité de continuer à habiter le bien immobilier pendant toute sa vie.

Quels sont les inconvénients de la vente en viager ?

Pour l’acheteur

L’acheteur en viager est appelé à payer les honoraires du notaire. De même, il risque de payer au-delà de la vraie valeur de l’immobilier, si le crédirentier a une longue vie.

Pour le vendeur

Si vous souhaitez vendre en viager, vous faites ainsi le choix de laisser votre progéniture sans héritage. En outre, vous continuerez de procéder au paiement des frais d’entretien, des taxes d’habitation et des charges courantes.

Quelles sont les conditions qui régissent le viager ?

On parle d’annulation du contrat viager lorsque le vendeur décède dans les 20 jours qui suivent la signature des parties. Le contrat est également annulé quand le crédirentier meurt d’une maladie qui est connue par l’acheteur au moment de la signature.

Dans le cas où la personne qui investit serait dans un mariage sous le régime de la communauté universelle ou réduite aux acquêts, le consentement de son/sa partenaire est nécessaire pour l’achat d’un bien immobilier en viager.

En effet, au niveau de ces régimes matrimoniaux, les biens des conjoints sont réunis dans le mariage. De ce fait, l’accord mutuel de ceux-ci est requis pour l’achat ou la vente de biens.

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