La maladie de la prostate chez les seniors
La prostate est une glande qui entoure, sous la vessie, la portion initiale de l’urètre, canal excréteur de l’urine et du sperme son développement est commandé par les hormones testiculaires, et elle subit un accroissement considérable au moment de la puberté pendant l’éjaculation, le contenu des glandes prostatiques se mêle au sperme. Ce n’est pas elle qui cause les difficultés à pisser de l’homme au déclin de l’âge mûr, mais l’adénome qui peut s’y développer.
L’adénome prostatique est une tumeur bénigne, énucléable, et c’est cette tumeur qu’on enlève lorsqu’on pratique une « prostatectomie ».

Le développement de cette tumeur serait dû à un déséquilibre hormonal : au moment de l’involution testiculaire, l’hypersécrétion compensatrice de stimulines hypophysaires provoquerait cet accroissement exagéré d’une portion au début, dans la deuxième moitié de la nuit, difficultés à uriner, diminution de la force du jet, petites incontinences postmictionnelles sont les principaux signes du prostatisme l’évolution se fait vers l’accentuation des troubles, et la distension de la vessie mal évacuée, la rétention d’urine. Parallèlement à la distension vésicale, élévation progressive du taux de l’urée, par insuffisance d’évacuation.
Les traitements médicaux et régimes visant à réduire la congestion ont une valeur faible en comparaison de la chirurgie qui, encore une fois, enlève la tumeur et non la prostate tout entière.
Le cancer de la prostate peut provoquer des troubles semblables, mais il existe plus fréquemment des douleurs, des pissements de sang.
Actuellement, le traitement est moins chirurgical que médical : les œstrogènes à doses élevées ont une action remarquable sur la tumeur et sur tous les troubles qu’elle entraine.
Il faut surveiller votre prostate car c’est une maladie qui peut toucher beaucoup d’hommes avec l’avancement d’âge.